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    Suspension temporaire du projet

     

    Voilà une bien triste nouvelle mais entreprendre c’est aussi prendre les bonnes décisions et ne pas forcer le destin coûte que coûte.
    La recherche DU Terrain ne donne pas de résultats à la hauteur de nos attentes et sans terrain ad hoc point d’intérêt dans ce projet.
    Par ailleurs la variation de plus de 20% du change entre l’euro et le zloty a plus que troué notre budget, sans parler de la multiplication par 3 des prix dans le foncier en 2 ans…
    Les conditions n’étant vraiment pas favorables, il nous semble plus raisonnable de suspendre pour le moment ce projet.
    Cela n’enlève en rien l’expertise recueillie sur des sujets comme l’éco-construction ou les énergies renouvelables. Et nous allons nous attacher maintenant à les mettre en œuvre sur d’autres projets!

    Utiliser son compost

      english

     

    Vous avez maintenant un joli tas de compost prêt à l’emploi, alors comment l’utiliser?
    Le sol doit être ameubli mais pas retourné, ni trop humide ni trop sec. Répandez le compost plutôt au printemps ou a l’automne et faites le pénétrer légèrement dans le sol (avec un râteau par exemple).
    Le compost peut être utilisé mi-mûr ou mûr (cf. article “réussissez votre compost”) :

    • le compost mi-mûr agit comme un engrais coup de fouet. A proscrire pour les semis, les jeunes plants et à éviter pour les légumes s’il contient des excréments humains. A réserver plutôt aux arbres fruitiers, rosiers ou arbustes d’ornement
    • le compost mûr agit en douceur et plus durablement. Il convient à tous les usages. Seuls quelques légumes ne doivent pas recevoir d’apport de compost (voir ci-dessous)

    Après avoir ajouté du compost au sol, cultivez d’abord une plante exigeant beaucoup de matières organiques, puis une exigeant peu d’apport et enfin une ne tolérant pas d’apport en compost. Ainsi faites tourner les emplacements sur 2-3 ans.

    Quelles plantes pour quel apport en compost?

    • Arbres fruitiers et petits fruits : 3 kg/m2/an au pieds des arbres et entre les plants sans que le compost ne soit en contact avec les trons ou tiges. Les fraisiers, framboisiers et myrtilles préférent le compost acide (issu de beaucoup de feuilles mortes)
    • Rosiers : 3 kg/m2/2ans
    • Arbres et arbustes d’ornement, plantes vivaces : 1 kg/m2/2ans
    • Plantes annuelles : 1 kg/m2 avant la plantation
    • Gazon : de 500g à 1 kg/m2/3-5 ans
    • Plantes en pot : 1/3 de compost mûr, 1/3 de terre et 1/3 de sable
    • Légumes exigeants en compost (> 3 kg/m2/an) :
      • uniquement du compost mûr : céleri, choux, épinard, rhubarbe
      • tout compost : cardon, bette, aubergine, artichaut, concombre, courge, fraisier, cornichon, poireau, poivron, piment, maïs, melon, pomme de terre, tomate
    • Légumes peu exigeants en compost (< 3 kg/m2/an) :
      • uniquement du compost mûr : pois, persil, laitue, salsifis, betterave, haricot, chicorée, carotte
      • tout compost : asperges
    • Légumes ne nécessitant pas de compost :
      • plantes aromatiques, oignon, ail, chou de bruxelles, échalote, endive, fève, mâche, navet, radis

    Le compost n’a presque plus de secret pour vous maintenant! Bonnes cultures!

    Réussir son compost

      english

     

    Le compost vous permet de valoriser tous vos déchets organiques en fertilisant pour le sol : l’humus. L’humus est un fertilisant efficace, durable qui limite aussi l’apparition de maladies et de parasites. Ainsi non seulement il permet de réduire le contenu des poubelles et d’économiser sur l’achat d’engrais chimiques mais aussi il permet de se passer des pesticides et des désherbants qui polluent notre environnement et menacent notre santé.
    Le sol est un véritable écosystème qui a besoin de se régénérer en recyclant les matières organiques. A défaut il s’appauvrit, se tasse, s’asphyxie pour finir stérile (les régions du monde pratiquant l’agriculture intensive en savent quelque chose)
    Alors comment réussir un bon compost?
    Quatres conditions essentielles doivent être réunies pour obtenir le bon équilibre :

    • un environnement aéré : les micro-organismes acteurs de la décomposition sont organismes aérobies, l’oxygène leur est donc indispensable. A défaut ce sont les micro-orgismes anaérobies qui se développent, provoquant alors la putréfaction reconnaissable aux mauvaises odeurs qui se dégagent. Il est bon de savoir que les matériaux azotés se tassent plus que les matériaux carbonés
    • une bonne humidité : un surplu d’eau asphixie le milieu et un manque freine le compostage. Les matériaux azotés sont plutôt humides et ceux carbonés secs.
    • une température élevée : les acteurs du compostage sont d’autant plus efficaces que la température est élevée. Un tas volumineux et bien abrité permet d’atteindre des températures de plus de 60°C, détruisant ainsi graines et agents pathogènes
    • des bonnes proportions d’azote et de carbone : 30 à 40 fois plus de carbone que d’azote sont nécessaire pour obtenir un bon compost. Pensez-y lors de la réalisation de votre tas (voir l’article sur les matériaux compostables)

    Comment faire un bon tas de compost?

    • Choissisez un emplacement à l’ombre, abrité du vent. Une haie à feuillage caduc est parfaite pour protéger le tas de compost
    • Réalisez le tas à même le sol et surtout pas dans un trou
    • Il sera pratique de monter votre tas à proximité de la maison et d’un point d’eau
    • Protégez l’accès au tas par une barrière pour éviter les problèmes avec les enfants et les animaux
    • Disposez 5 cm de paille, tiges sèches ou copeaux de bois à la base du tas pour assurer une bonne aération
    • Protégez votre tas du froid, de la lumière, du vent et des excès d’eau en disposant sur le dessus du tas après chaque ajout de nouvelles matières organiques soit de la paille, soit des feuilles, soit de l’herbe séchée ou des fougères. Arrosez un peu pour plaquer cette couche sur le tas.
    • Pour accélérer le processus, il est possible après le pic de température de retourner le tas en veillant à disposer au centre du tas les parties précedemment à la périphérie. L’activité de compostage sera relancée et la température remontera.
    • Lorsque votre tas fera un mètre de diamètre par un mètre de haut, commencez un nouveau tas

    En retournant le tas, le compost peut être prêt en 6 mois, sinon il faut attendre un an. Si vous compostez des excréments humains, attendez toujours un an pour l’utiliser et utilisez la technique de la paille activée (voir la rubrique toilette de ce site)
    Un compost mi-mûr se reconnait à sa couleur brune, les matériaux ne sont plus reconnaissables et il contient de nombreux petits vers rouges. Il est plutot humide et collant.
    Un compost mûr se reconnait au faible nombre de vers rouges qu’il contient, il est de couleur sombre,d’aspect fin, doux au toucher et non collant. Son odeur est celle du sous-bois.

    Il ne vous reste plus qu’à vous mettre au travail!

    Vallée de la Rospuda : Nouveau gouvernement, nouvelle stratégie

     

    Les élections du 21 octobre 2007 ont entrainé un changement de gouvernement ici en Pologne. A nouveau gouvernement, nouvelle politique… y compris pour le développement des routes.

    Ainsi il est dorénavant prévu que le Via Baltica ne passera plus par Bialystok (mais il y aura bien un contournement prévu de la ville). Le nouveau tracé passera par Suwalki, Elk, Lomza, évitant ainsi les zones protégées.

    Il suffisait donc d’une nouvelle volonté pour tout arranger … ou presque car, nous concernant, le nouveau tracé a des chances de passer à quelques encablures du terrain de Lepaki que nous avons prospecté. Si la nouvelle route passe assez loin, c’est un chance pour la desserte de Mazuria Ecolodges mais si elle passe a vue et bruit alors ce terrain ne pourra plus convenir.

    Affaire à suivre.

    Les matériaux à composter

      english

     

    Le compost est une histoire de bonne proportion entre les matériaux carbonés et ceux azotés. L’idéal pour les micro-organismes acteurs du compost (ils produisent des protéines à partir de l’azote et de sels minéraux et trouvent leur énergie dans les sucres issus des matières carbonées en décomposition) est d’avoir 30 à 40 fois plus de carbone que d’azote.
    Les matériaux à composter riches en azote :

    • tontes de gazon
    • matières végétales jeunes, vertes et tendres
    • déchets de viande ou de poisson
    • épluchures et restes de cuisine
    • urines
    • matières fécales
    • déjections d’animaux domestiques
    • fumiers de volailles
    • fumiers pailleux déjà compostés

    Les matériaux à composter riches en carbone :

    • feuilles mortes de chêne ou de platane
    • tiges de fleurs sèches
    • vieux bois et écorces
    • paille d’avoine, sègle, orge et blé
    • sciures et copeaux de bois
    • papiers
    • carton

    Les matériaux à composter ayant déjà un bon rapport carbone / azote :

    • feuilles d’arbres fruitiers, d’aulne, de sureau, de noisetier et de frêne
    • foins
    • taille de printemps des arbustes
    • fumiers frais pailleux de chevaux, bovins, moutons, lapins et chèvres

    Trucs et astuces :

    • ramassez les feuilles mortes tombées sur la pelouse en passant la tondeuse, elles seront ainsi broyées et mélangées au gazon et le tout sera parfait pour partir au tas de compost
    • évitez absolument le gros tas de gazon fraichement tondu sur votre tas de compost, laissez sécher l’herbe avant ou mélangez la à des matières carbonées avant
    • broyez grossièrement toutes les matières carbonées, elles se composteront plus facilement et participeront à l’aération du tas de compost
    • si vous compostez esentiellement des restes de cuisine, récupérer de la sciure non traitée afin de la mélanger à vos déchets
    • limitez les agrumes car ils sont trop acides, dans tous les cas mettez en petits morceaux les peaux
    • limitez les arêtes de poisson et os car ils sont lents à se décomposer. Dans tous les cas broyez les avec un marteau par exemple avant de les mettre sur le tas de compost
    • modérer les apports en cendres de bois (riches en sels minéraux mais contenant beaucoup de chaux perturbant les micro-organismes)
    • avocats et choux doivent être introduits en petits morceaux
    • les coques d’amandes, de noix et de noisettes seront bien broyées avant de rejoindre votre tas de compost
    • les coquillages et coquilles d’oeuf seront bien écrasés et ajoutés en quantités réduites
    • n’hésitez pas à composter les fruits et légumes pourris naturellement (mais pas ceux ayant des maladies!)
    • évitez les graines qui auront tendance à pousser sur le compost, n’ajoutez que des racines bien sèches et écrasez les pommes de terre pour éviter qu’elles ne poussent sur le tas de compost
    • compostez le marc de café et les sachets de thé et de tisane mais uniquement si les filtres ou sachets sont en papier
    • compostez les mouchoirs et serviettes en papier, le papier toilette et l’essuie-tout s’il ne sont ni blanchis ni colorés ni parfumés
    • les papiers et les cartons peuvent être compostés en petits morceaux s’ils sont vierges de colle, d’encre et de coloration. Mais destinez les plutot au tri sélectif pour leur recyclage!
    • si vous souhaitez composter des excréments humains (issus de votre toilette sèche par exemple), il faut alors prendre quelques précautions et utiliser de la paille activée (voir la rubrique toilette de ce site)

    Bon compostage!

    Les matériaux à ne pas composter

      english

     

    Nous nos déchets ne sont pas compostables, certains parce que difficiles ou posant problème, d’autres parce que impossibles ou dangereux :
    Les matériaux difficiles à composter ou posant problème :

    • les feuilles mortes épaisses ou riches en tanin : (compostage possible mais il faut les broyer et le compostage est long)
      • chêne,
      • châtaignier,
      • hêtre,
      • platane,
      • noyer,
    • arbustes à feuilles persistantes
    • les aiguilles de conifères, les tailles de thuyas ou de cyprès (leur décomposition est lente et produit un compost acide toxique pour les cultures)
    • les tailles de vieilles branches (elles contiennent trop de carbone et se décomposent très lentement, le compostage est possible mais séparemment)

    Les matériaux impossibles à composter (car non biodégradables)

    • Le verre
    • La céramique
    • Le métal
    • Le plastique
    • Les fibres synthétiques
    • Les produits chimiques
    • Les textiles non issus de fibres végétales ou animales, traités, teintés ou colorés avec des produits non naturels
    • Tous les matériaux pouvant contenir les produits ci-dessus (poussières de la maison, plantes traitées,…)

    Les matériaux dangereux à composter : (les maladies peuvent être neutralisées par la chaleur du tas de compost mais il est préférable de les bruler)

    • Plantes malades
    • Fruits malades
    • Légumes malades

    Bon compostage!

    Vallée de la Rospuda : Arrêt officiel des travaux

     

    Le gouvernement polonais a informé par courrier officiel Bruxelles qu’il arrêtait la construction de la route express Viabaltica dans la vallée de la Rospuda.

    Une victoire en rapport de force mais une victoire. Sans aucun doute cette route fera encore parler d’elle car d’autres tronçons prévoient de passer dans d’autres zones protégées de la région (les marécages de la Biebrza par exemple)

    A quand une prise de conscience écologique au plus haut niveau en Pologne?

    Interrogations…

     

    Notre projet Mazuria Ecolodges est, à l’échelle de nos moyens (humains et financiers) un projet d’envergure qui aux vues des engagements à prendre ne peut pas supporter l’erreur. C’est un investissement mais aussi un choix de vie pour le long terme pour nous.
    Aujourd’hui plusieurs éléments nous incitent à la réflexion voire à la prudence. En effet :
    - tout d’abord, le pays est soumis à une forte augmentation des prix dans l’immobilier qui touche aussi bien les logements que les terrains. Augmentation qui selon les analystes s’apparente en partie à une spéculation dans certains cas. Nous considérons que la région de la Mazurie subit cette spéculation, en majorité de la part des polonais qui achètent tout ce qu’ils trouvent et à n’importe quel prix en espérant revendre un jour à prix d’or. Il apparait donc difficile dans ce contexte d’acquérir à son juste prix et dans les moyens alloués par le projet un terrain…et le temps commence à presser, nous ne pouvons pas nous permettre de lancer réellement le projet dans plusieurs années!
    - ensuite, nous considérons que le pays est soumis à de fortes turbulences en terme de gouvernance. Il n’existe pas de direction assurée aussi bien en terme de politique touristique qu’en terme de protection de l’environnement (la zizanie actuelle pour préparer le tournoi de foot Euro 2012 et les problèmes autour du dossier Viablatica/ Vallée de la Rospuda, où l’on est même prêt à saccager des sites Natura 2000 (affaire que nous suivons sur ce site) en sont de bons exemples). Ces deux points sont cruciaux pour nous, nous ne pouvons pas nous installer dans une région préservée sans l’assurance qu’elle le restera! Il nous faut donc obtenir des assurances de ce côté.
    - par ailleurs, même si officiellement un lutte à grande échelle a été engagée, la corruption est présente un peu de partout, entretenue par le passé communiste du pays. C’est une difficulté supplémentaire même si en pratique cela permet d’obtenir des choses (mais à quel prix?). C’est un terrain glissant et il n’y a jamais aucune garantie. Par ailleurs le fait que d’autres puissent en jouer pourrait tout aussi bien nuire au projet. Quoi qu’il arrive il faudra avancer dans le projet avec cette culture.
    - sur le plan financier, actuellement un autre point nous est très nuisible, le taux de change entre le Zloty et l’Euro. après avoir culminé à plus de 4,5 pour 1, il est actuellement à 3,78 pour 1 (soit une différence de 16%). Cela pèse sur le budget en euros du projet et il faudra toujours payer en zloty nos investissements pour au moins les 5 années à venir. Donc il ne nous est pas facile de boucler le budget dans les conditions économiques actuelles (le zloty est une monnaie plus corélée au dollar historiquement et donc l’euro fort par rapport au dollar nous pénalise).
    - enfin, même si cela n’est surement pas autant perceptible dans les autres pays de l’union, vu de la pologne les tensions géopolitiques avec la russie ont fortement augmentées ces derniers temps (attisées par le gouvernement actuel) et nous paressent fortes. Or la Mazurie est frontière géographique avec l’enclave russe de Kaliningrad. La mazurie a toujours été une région de convoitise et n’est polonaise que depuis la fin de la 2ème guerre mondiale… Donc il nous faudra aussi surveiller ce point de près.

    Donc il y a peut être une bonne raison au fait que nous n’ayons pas encore trouvé de terrain, certaines choses ont besoin de se clarifier ou de s’améliorer pour assurer la réussite du projet. Cependant le développement de l’écotourisme, c’est maintenant et pas dans 5 ans si nous voulons être précurseurs et non pas suiveurs (au moins ici en Pologne).
    Voilà les états d’âme que nous souhaitions partager avec vous. Nous attendons vos réactions!
    Et relisons encore une fois notre petite phrase préférée dans le pied de page de notre site…

    Mais ou en est la recherche de terrain?

     

    Vous êtes nombreux à suivre nos aventures et notre recherche du terrain pour notre projet, tout d’abord merci de votre soutien de part vos messages et vos visites sur le site de Mazuria Ecolodges.
    Malheureusement l’été est passé et nous sommes toujours sans terrain. A cela plusieurs raisons :
    - L’été est une mauvaise période pour chercher et trouver un terrain. En effet de nombreuses personnes visitent la région, “tombent sous le charme” et cherchent alors plus ou moins sérieusement à acheter un bout de terre de ce paradis qu’est la Mazurie…
    - Par ailleurs, les offres farfelues fleurissent pour répondre à cette pseudo demande et les prix s’affolent. Les autres saisons permettent d’avoir des prix de départ plus raisonnables, de véritables offres avec de vrais propriétaires qui veulent vraiment vendre et non pas juste gagner au loto de l’été…
    Donc nous avons passé l’été a chercher sans résultat.
    Nous avons toujours en vue le terrain du coté de Lepaki mais il ne nous satisfait pas complètement en terme de relief par rapport à l’orientation et en terme de conditions d’achat.

    Nous espérons que l’automne nous permettra de réactiver une chasse plus sereine.

    Et la patience est de mise…

    Vallée de la Rospuda : On souffle mais pour combien de temps?

     

    Varsovie n’a quand même pas osé défier Bruxelles : Le premier ministre a annoncé ce jour que pour le moment le chantier de la ViaBaltica ne reprendrait pas autour de la vallée de la Rospuda. Une pause mais pour combien de temps?

    Il faut maintenant attendre la décision du tribunal européen sur le sujet.

    La vallée de la Rospuda : Les buldozers s’échauffent!

     

    Bien loin des préoccupations des vacanciers et avec la fin de la trève de la nidification au 1er aout, la Vallée de la Rospuda revient sur le devant de la scène. L’entreprise responsable des travaux et le gouvernement ont annoncé la reprise des travaux et ce dès le 1er aout. Bien entendu la commission européenne a averti que c’est illégal et qu’elle prendra toutes les mesures pour stopper toute tentative de travaux dans la zone protégée.
    Le gouvernement oppose toujours à l’europe le fait qu’il va “compenser” par ailleurs les dégats infligés à la nature dans cette zone (en replantant des arbres ailleurs…), ce à quoi répond l’Europe que cette zone est unique, que les dégats seront irréversibles pour l’écosystème et qu’il ne sera pas possible de recréer une telle zone ailleurs.

    Les habitants organisent des patrouilles pour empêcher les écologistes de revenir s’installer dans les arbres, la tension monte.
    Encore beaucoup de chemin à parcourir en Pologne en terme d’éducation écologique et ce jusqu’au plus haut niveau. Mais bon la france vient à peine de s’y mettre alors personne n’a de leçon à donner…

    Premiers essais des noix de lavages

     

    Les premières machines ont tourné! Nous avons décidé que futur bébé disposerait en premier de cette évolution écologique de nos habitudes ménagères (en attendant de finir nos stocks de produits traditionnels).
    Sur le mode opératoire rien de bien compliqué, rien de plus à faire par rapport à une lessive “chimique”. Pour le moment nous avons testé à 40°C, couleur et blanc, avec les noix en demi-coques dans un petit sac en coton, de l’huile essentiel de thé vert sur le sac en coton pour parfumer et aseptiser, un peu de blanchissant écologique pour le blanc et du détachant écologique pour les taches rebelles. Le linge est propre, quelque soucis de linge un peu raide dû à l’absence d’adoucissant (les noix restent dans le tambour au rincage à froid et libère ainsi un peu de saponine qui fait un peu office d’adoucissant). Nous allons faire des essais avec un peu de vinaigre blanc pour remplacer l’adoucissant.
    Nous avons commencé avec 4 demi-coques neuves dans le sachet. Ensuite à chaque nouveau lavage nous ajoutons 2 demi-coques neuves et nous enlevons celles qui sont usées (surface blanche à l’intérieur de la coque, après environ 3 utilisations). De ce fait il y a en moyenne 8 demi-coques dans le sachet dont 2 neuves et les autres à divers niveaux d’usure.
    Les noix usagées seront ensuite utilisées pour faire la décoction.

    Nous avons aussi acheté entre-temps quelques noix entières pour tester la culture. Un petit passage au frigo pour simuler l’hiver, 24-48h dans l’eau à 25-30°C et on plante dans de la terre argileuse. Pour le moment rien en vue mais il faut de la patience et rien ne dit que les 4 noix était viables et “fraiches” pour assurer la culture. Nous en avons gardé 2 pour le printemps prochain si rien n’aboutit. Bien sûr il faudra plusieurs années avant d’espérer avoir des noix mais qui n’essaye rien n’a rien! Pour voir une expérience de culture du Sapindus rendez-vous sur le site de Gaïa Nature.

    En tout cas, pour le moment on continue les lavages. Avec notre kilo de noix cela devrait nous suffir pour un an. Nous vous tenons au courant de la suite!